9h30 – 12h :
– René Pleven, ou L’espérance contrariée d’un régionaliste breton (Dominique Dégano)
René Pleven, ou l’espérance contrariée d’un régionaliste breton (Dominique Dégano, promo Diwan).
Les prises de positions critiques de René Pleven, régionaliste breton et homme politique français de 1945 à 1973, sont rapportées dans le contexte de deux situations : l’élaboration et la réalisation d’un premier plan de décentralisation lancé en 1955 pour la Bretagne et une proposition de réforme régionale soumise à un référendum national en 1969.
– Drao, une ferme-brasserie qui mène la danse ! (Chantal Delorme, promo Hermine).
Les femmes font de la « bière » depuis des millénaires. Après une période d’industrialisation puis de désaffection, un renouveau apparait. En Bretagne il démarre en
1985. Une femme Rozenn Mell créé sa ferme-brasserie DRAO près de Rennes en 2013.Elle renoue avec la “Real Ale” et adhère au syndicat des brasseurs indépendants. Elle produit son orge et cherche à développer des partenariats locaux. Les femmes et la bière : une longue histoire… DRAO, mot gallo. Pouvant se traduire de différentes manières : fête, chahut, danse. « Mné l’Drao » : faire la fête, mener la danse, faire du bruit !
– Le Senedd gallois, un partenaire et un modèle pour la Bretagne (Elaine Rees-Toudic, promo Diwan)
Une étude du parcours qui a conduit à la mise en place du Senedd, le Parlement Gallois, suivie d’une comparaison des compétences du Senedd avec celles du Conseil Régional de Bretagne. Malgré des différences entre les deux institutions, et le contexte difficile des années post-Brexit, elles travaillent ensemble dans beaucoup de domaines. La question d’une création d’une Assemblée Bretonne, plus proche du modèle du Senedd, est évoquée en conclusion.
14h – 17h30 :
Pont-Croix, Ville noble, ville économique, ville institutionnelle (Gildas Le Bozec, promo JM YFK).
La présence simultanée d’une vallée peu encaissée, d’une limite de salure des eaux sur un estuaire et d’un promontoire rocheux a favorisé l’édification puis la prospérité de Pont-Croix au-dessus du gué qui franchit la rivière depuis l’époque romaine. Une motte féodale est édifiée par une famille noble. Un port fluvio-maritime est installé. La ville de Pont-Croix se développe autour du château. S’ensuivent 5 siècles de prospérité de la cité. Elle s’endort dans les années 1950. Les municipalités se succèdent ; les initiatives et les réalisations sont modestes. Les élections municipales de 2014 installent à la tête de la ville, une équipe constituée d’hommes et de femmes neufs dans la politique. Elle porte un projet et une ambition pour la ville. En début de mandat, des actions modestes sont mises en oeuvre et produisent très rapidement les premiers résultats. Le projet plus ambitieux est précisé. Favorisé par les circonstances, son axe le plus important est mis en oeuvre en association avec le secteur privé. Les réussites sont analysées et mises en perspective avec le passé.
Piobaireachd, une musique classique particulière (Pascal Le Folgoc, promo Diwan).
Au 18ème siècle, en Écosse s’éteignait une civilisation qui a donné naissance à une musique inclassifiable, le Piobearachd. On peut toujours l’écouter, l’apprécier … ou pas, mais est-elle encore vivante ou est-elle à jamais fossilisée ? Le Piobaireachd est parfois anglicisé en Pibrock ou bretonnisé en Pibroc’h.
Monde rural et entraide, étude du monde rural depuis la guerre de 1939-1945 à Plonéis dans le Finistère (Guy Le Berre, promo JM YFK).
Depuis la fin de la guerre de 1939-1945, le monde agricole a beaucoup évolué pour nourrir la France. A la famine a succédé une ère d’abondance. La Bretagne s’est distinguée par l’augmentation de sa productivité. Dans le même temps la population agricole décroissait. Le système d’entraide entre les paysans d’aprèsguerre se transforme en une agriculture de type production industrielle, évolution d’une polyculture vers une spécialisation en filières.
Roderic O’Conor, l’Irlandais de Pont-Aven (Roger Faligot, promo Donatien Laurent)
Le peintre irlandais Roderic O’Conor (1860-1940) a rejoint à la fin du 19e siècle le groupe d’artistes autour de Paul Gauguin à l’école de Pont-Aven en Bretagne qui a révolutionné la peinture post impressionniste, fauviste, au coeur du synthétisme. En dépit de son étonnante proximité avec Gauguin, tant sur le plan personnel qu’artistique, il a été longtemps le moins célèbre, en partie à cause de la profusion de ses oeuvres cachées de son vivant, et de la diversité des palettes dont il a usé, ce qui ne l’a pas fait connaître comme ayant un style unique. Ses portraits et ses nus dominent son oeuvre et sont enfin reconnus au cours des expositions et des ventes publiques. Pour sa « période bretonne », il a en effectué, en tant qu’artiste, un remarquable travail sur le motif qui constitue avec ses représentations des costumes et coiffes une chronique quasi anthropologique. Il n’a pas seulement révolutionné la peinture, mais encore l’image de la femme en Bretagne.
Les places étant limitées et pour une meilleure gestion de cette journée, vous trouverez ci-dessous, un bulletin d’inscription que vous voudrez bien retourner.
Les étudiants du DEC qui ont publié récemment un ouvrage en lien avec la Bretagne et les pays celtiques peuvent disposer d’une table dans le hall de la MIR pour présenter leur ouvrage
Formulaire d’inscription
Réservation souhaitée (kendeskin@kendeskin.bzh)